Cas de figure n°3

Une personne est suivie dans la durée par un médecin exerçant dans le champ de la psychiatrie et des TND. Ce médecin relève des arguments anamnestiques et cliniques clairement en faveur ou en défaveur d’un TSA.

Le médecin peut poser / réfuter le diagnostic de TSA, ou retenir un diagnostic différentiel :

• Le recours à des évaluations standardisées de type ADI-R ou ADOS ou à des bilans spécialisés (psychologique, neuropsychologique, orthophonique, psychomoteur, autre) n’est pas forcément nécessaire pour poser le diagnostic clinique, notamment dans les situations typiques. Les scores des différents outils standardisés, positifs ou négatifs, ne sont pas des garants du diagnostic mais constituent une aide au jugement clinique.

• Le diagnostic n’a pas besoin d’être confirmé ou porté par le CRA, y compris pour une ouverture de droits (MDPH/MDA, ALD, aménagements scolaires, professionnels, etc.).

• Si la personne présente un tableau clinique typique de TSA mais qu’elle a reçu par le passé un diagnostic d’une autre classification (psychose infantile, trouble envahissant du développement, dysharmonie évolutive, etc.), il est possible de mettre à jour le diagnostic selon les dénominations en vigueur dans les classifications internationales actuelles (CIM et DSM) sans adresser la personne au CRA.

>> Voir « Le parcours diagnostique »

>> Voir « Intervention du CRA pour les situations complexes »